Union Thugs à Montpellier : entre punk et syndicalisme révolutionnaire outre-atlantique



Après la conférence sur l’International Workers of the World, le groupe de folk-punk de Montréal Union Thugs a fait chauffer ses amplis à la tendresse , mardi 5 septembre. (Crédit : Union Thugs)

Mardi 5 septembre, le Barricade avait invité à la salle la Tendresse le groupe de punk-folk Montréalais Union Thugs, dont les membres font partie d’Industrial Workers of the World, le seul syndicat révolutionnaire en Amérique du Nord. L’un d’eux a décrit leur histoire et leurs actualités

«  Déjà, se retrouver à 50 personnes de toutes générations confondues un mardi soir pour une conférence politique et un concert de punk, chez nous, c’est impossible ! », introduit avec humour Mathieu, bassiste du groupe Union Thugs, et membre de la section de Montréal des Industrials Workers of the World, tout en essayant de lisser son fort accent québecois.

Car au Québec, l’extrême-gauche souffre selon lui d’un manque de structuration à cause d’un turn-over permanent de ses militants, doublée d’une énorme distance géographique entre ses membres, rendant les réunions compliquées, et de la prégnance d’un cadre légal puissant qui a annihilé la culture de l’action directe. «  On a regardé les émeutes françaises de cet été [consécutives à la mort de Nahel, NDLR] avec beaucoup d’intérêt, on se disait que les Français avaient peut-être un début de solution », explique-t-il en rigolant.

Un siècle d’existence en pointillés

Car malgré un constat peu optimiste de la situation politique nord-américaine, force est de constater qu’un syndicat, présent aux États-Unis et au Canada, tente à son échelle d’inverser la tendance. Né en 1905, Indusrtials Workers of the World affiche une volonté d’en finir avec le corporatisme syndical de l’époque en regroupant les ouvriers en dehors de leurs corps de métiers, et a pour objectif la gréve générale.

Après une…

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Auteur: Le Poing