Universités : débat sur la rétention des notes pendant que la mobilisation continue


Manifestation contre la LPR à Montpellier le é’ novembre. Crédits photo : Samuel Clauzier

La mobilisation obstinée de la communauté scientifique et universitaire contre le projet de loi de programmation de la recherche s’est à nouveau illustrée ce mardi 24 novembre à  Montpellier. Étudiants, enseignants-chercheurs, assistants de laboratoire, professeurs : dans un contexte peu favorable, beaucoup étaient réunis, pour relayer l’appel national.

Une manifestation, déclarée auprès de la préfecture,  a pu se dérouler sans encombres, débutant à  14h  à l’université Paul Valéry pour se terminer symboliquement devant le rectorat, rue de l’université.

Mobilisés contre ce projet de loi, enseignants chercheurs et étudiants se sont d’abord réunis devant la bibliothèque universitaire de Paul Valéry en une petite ‘assemblée générale’. Ceci dans le but de délibérer sur les moyens d’actions à mettre en œuvre pour lutter contre le projet L.P.R. Chaque proposition a été débattue et votée à main libre, afin d’affirmer la volonté d’inscrire le débat dans un cadre démocratique. Parmi les propositions retenues ; l’appel à  la grève administrative, le tractage intensif, l’appel à signer le courrier national pour une nouvelle délibération des parlementaires, reprise des assemblées générales tous les mardis à 12h, journées de grève nationale.

Crédits photo : Samuel Clauzier

Une mesure cependant, ne fait pas l’unanimité et provoque une discussion plus mouvementée : faut-il, oui ou non, pratiquer la rétention de notes sur l’ensemble des élèves, y compris ceux en première année ? Sur cette question, les syndicats étudiants semblent espérer un peu de compréhension quant à  la situation exceptionnelle qui caractérise la rentrée des premières années. Ces derniers craignent que la rétention des notes favorise l’ accroissement du décrochage…

Auteur: Le Poing
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