« Il n’y a pas d’alternative à l’UNRWA », a déclaré António Guterres le 29 octobre 2024, après la décision du Parlement israélien d’interdire l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) en Israël.
L’UNRWA a été créé par l’Assemblée générale des Nations unies immédiatement après la première guerre israélo-arabe de 1948-49 et la déclaration d’indépendance d’Israël. Cette agence a commencé ses opérations le 1er mai 1950.
Aujourd’hui, quelque 5,9 millions de réfugiés palestiniens peuvent bénéficier de son aide. Les 33 000 employés de l’agence fournissent des services de type public aux réfugiés palestiniens vivant à Gaza, en Cisjordanie – y compris Jérusalem-Est -, au Liban, en Syrie et en Jordanie. Ces services comprennent l’éducation pour plus d’un demi-million d’enfants, les soins de santé primaires pour 2 millions de patients, les secours et les services sociaux, l’amélioration des infrastructures et des camps, la microfinance et les interventions d’urgence.
En janvier 2024, le gouvernement israélien a accusé certains membres du personnel de l’UNRWA d’avoir participé aux attaques terroristes du 7 octobre 2023 contre Israël. Le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a mis fin aux contrats du personnel en question, tandis que le Secrétaire général de l’ONU a chargé le Bureau des services de contrôle interne (BSCI) des Nations unies de mener une enquête.
Parallèlement, un groupe d’examen indépendant dirigé par Catherine Colonna, ancienne ministre française des Affaires étrangères, a conclu que « l’UNRWA possède une approche plus développée de la neutralité que d’autres entités similaires des Nations Unies ou des ONG ». L’UNRWA a approuvé toutes les recommandations formulées par Catherine Colonna et a commencé à les mettre en œuvre.
Le 28 octobre 2024, le Parlement…
Auteur: benelux