Suite au rassemblement de jeudi dernier, rapide compte-rendu et PROCHAIN RENDEZ–VOUS JEUDI PROCHAIN 17 AVRIL :
Jeudi 10 avril nous étions encore plus nombreux et nombreuses devant la préfecture de Guéret. Les producteurs et productrices pour qui travaille Manssour avaient monté un stand de dégustation de leurs produits – fruits du travail de Manssour. Et l’ensemble du village où il vit était présent pour réclamer sa régularisation. Les différentes prises de paroles ont rappelé la situation du jeune homme, mais aussi que nous étions là également pour Maia et sa famille venus de Géorgie, et pour tant d’autres que la préfecture, et l’état français derrière elle, s’acharnent à vouloir éloigner de notre territoire, alors qu’ils et elles s’y sont reconstruits une vie après l’avoir souvent risquée dans des voyages périlleux, qu’ils ou elles y travaillent ou étudient, qu’ils ou elles souhaitent y rester durablement.
Une absurdité, un non-sens, dans notre département si peu peuplé que des écoles ferment, que des agriculteurs, ou d’autres employeurs, peinent à trouver des salariés…
Autant d’arguments qui ont été répétés lors des prises de paroles ; et au secrétaire adjoint à la préfecture avec qui une délégation avait rendez-vous ce soir-là pour plaider à nouveau la cause de Manssour.
La délégation constituée d’élus, de représentants d’associations qui soutiennent et accompagnent Manssour et de ses employeurs a été reçue et écoutée pendant un peu plus d’une heure. Les services de la préfecture acceptent de ré-étudier le dossier de Manssour, les portes ne sont donc pas totalement fermées, mais rien n’est joué. La nouvelle loi « immigration » votée l’an dernier pourrait compliquer les choses. Elle vise notamment à interdire qu’une personne ayant déjà reçu une OQTF puisse obtenir ultérieurement un titre de séjour… Pourtant l’an dernier, justement,…
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