Usines récupérées et autogestion écologique. Vers une alternative au capitalisme vert ?

Dans ce texte, paru dans la revue d’architecture marxiste Après la révolution, dans un numéro intitulé « Production », Alexis Cukier présente certaines de ses recherches en cours dans le domaine du marxisme écologique au sujet des rapports entre autogestion, luttes sociales et reconversion écologique du travail.

Il y examine trois exemples récents de luttes ouvrières : l’usine récupérée en autogestion de Vio.Me à Thessalonique en Grèce ; le projet de « coopérative socialement intégrée » et de reconversion écologique de l’usine des ouvriers ex-GKN à Florence en Italie ; la lutte des ouvriers et autour d’eux d’une alliance écologique et sociale à la raffinerie Total de Grandpuits en France.

Sur la base de ces expériences, analysées au prisme du concept marxien de « travail vivant », il amorce une critique des approches dominantes au sein du marxisme écologique, peu soucieuses de l’écologie des communautés ouvrières, et pose le problème des conditions de possibilité des alliances, plus que jamais nécessaires, entre ouvrier.e.s, syndicalistes, habitant.e.s et militant.e.s écologistes. 

Pour en savoir plus sur la lutte en cours des ouvriers de Vio.Me et de GKN, on peut consulter les sites internet : https://viomecoop.com/ et https://insorgiamo.org/. Pour participer au financement du projet de reconversion écologique de l’usine porté par le collectif ex-GKN, voir sur le site de Strike. Collectif d’enquête militante pour les modalités de l’actionnariat populaire ainsi que la cagnotte en ligne.

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À quelles conditions les ouvrier.es qui récupèrent leur usine en autogestion peuvent-ils et elles initier une redirection écologique de la production ? Dans ce texte, j’examinerai trois exemples : l’usine de matériaux de construction Vio.Me à Thessalonique (Grèce), récupérée et transformée en atelier autogestionnaire de confection de produits ménagers bios depuis 2013 ;…

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Auteur: redaction