Valérie Pécresse consacre à peine 2 % du budget francilien à l'écologie, selon des élus

Les élus de la région Île-de-France, présidée par Valérie Pécresse, débattent, du 13 au 15 décembre, du budget 2022. Une enveloppe qui sera examinée à la loupe, comme un avant-goût du programme de Mme Pécresse si elle était élue à la présidence de la République. « Ce que je fais pour la région, je veux le faire pour la France », répète à l’envi la candidate.

Un budget « hors-sol », ont dénoncé les conseillers régionaux écologistes dans un communiqué. « Il ne répond pas à l’urgence climatique, il ignore l’urgence sociale, il oublie l’urgence sanitaire, ont-ils indiqué. Pour preuve, toutes les aides Covid ont disparu et le plan d’urgence santé Covid-19 n’est même pas reconduit à cette heure. La région ne jure que par la reprise, la compétitivité, l’attractivité. »

La région met notamment en avant d’importants investissements en matière de transition écologique. « Le seuil des 2,7 milliards d’euros sera franchi, lit-on dans le projet de budget. En 2022, c’est donc encore plus de 1 euro sur 2 qui sera dépensé dans des actions favorables à l’environnement. »

Sauf que ce montant « ne prend pas en compte tous les investissements de la région néfastes à l’environnement, comme des aides à des entreprises polluantes telles Aéroport de Paris, Thalès ou Air Liquide, nous indique le secrétariat du Pôle écologiste. En plus, ce montant comprend des mesures comme l’entretien de routes, qui peuvent être considérées comme anti-écologiques. »

« Une fois mis de côté les tours de passe-passe et les raccourcis, une fois isolés les financements qui n’ont un impact écologique qu’indirect et secondaire, une fois retiré l’ensemble des investissements “obligatoires” portés par les régions, combien très exactement consacrez-vous vraiment à la défense et à la préservation du vivant ? » a demandé la conseillère régionale écologiste Ghislaine Senée, lors de la séance du 13 décembre. Selon les élus écologistes, seuls 96 millions d’euros, soit 2 % du budget global, sont réellement favorables à l’environnement.

Des « dépenses directement et indirectement écocides »

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Auteur: Reporterre