Vendanges 2023 : un silence qui ne passe pas !

Malgré un certain silence sur la situation vécue par des milliers de saisonnier.es en Côte d’Or, la situation ne s’améliore pas car rien n’est fait pour que cela soit le cas. Le sort des travailleurs.euses précaires que sont les saisonnier.es des vendanges n’a pas l’air d’être considéré comme il devrait l’être.

Ces travailleurs.euses précaires de tout âge victimes, pour une immense partie, des différentes lois iniques du gouvernement comme la réforme de l’Assurance-Chômage et la réforme des retraites se retrouvent à exercer des métiers harassants sans aucune solution d’hébergement du fait de consignes préfectorales. La situation est scandaleuse et désastreuse !

La propagande faite autour du pseudo « village des vendangeurs » (60 places) est ahurissante. Tout d’abord, le fait de pouvoir poser une tente sur un champ est payant (8 euros la nuit), dans le même temps les sanitaires (comme les WC) sont fermés la nuit, enfin l’emplacement de ce village à l’extérieur des domaines rajoute des frais d’essence aux saisonnier.es dont les salaires sont déjà au minimum légal dans la plupart des domaines. Cette situation paupérise encore plus ces travailleurs.euses précaires et génère une fatigue importante de saisonnier.es qui ne savent pas le matin où iels pourront se loger le soir !

Nous espérons que ce « camping éphémère » ne sera pas reproduit l’an prochain et que des discussions franches vont pouvoir se déployer entre toutes les parties pour que la situation en cours ne se reproduisent plus. Nous regrettons le choix de la préfecture de se murer dans le silence, même si nous connaissons la stratégie qui est celle de compter les jours jusqu’à la fin des vendanges et de laisser passer la tempête. Cette stratégie est indigne du sort réservé à des milliers de saisonnier.es.

Cette situation, ainsi que les nombreux décès dans le Beaujolais et en Champagne, rappelle avec force l’urgence…

La suite est à lire sur: dijoncter.info
Auteur: