Venezuela : Le royaume de Narnia s'inquiète pour le butin — Geraldina COLOTTI

7 Janvier 2023, Publié par Bolivar Infos

Comment se démonte une fiction que tous voulaient créer bien qu’ils sachent que c’était une fiction ? Pas tous rouge, si on considère qu’il y a 193 nations et que les Gouvernements qui ont reconnu Juan Guaidó comme « président intérimaire » du Venezuela ont été « presque 60 » et qu’ensuite leur nombre a diminué à mesure que la gauche latino-américaine a gagné à nouveau dans les économies les plus importantes de la région, et que même dans une Europe soumise aux États-Unis, les objectifs réels de la bande ont transpercé l’écran protecteur.

Pour l’impérialisme, cependant, seuls comptent ses pays satellites en commençant, évidemment, par les pays occidentaux. Ce sont eux qui ont le droit de « baptiser » ou « d’excommunier » des Gouvernements et des présidents. Seuls, ils ont la « licence » pour étrangler les peuples avec des « sanctions » en passant par-dessus leurs propres règles auxquelles les peuples doivent toujours se soumettre. Et ainsi, pour une mise en scène qui avorte, il en surgit une autre.

Il était déjà surréaliste qu’un bafouilleur bizarre se proclame président sur une place publique sans être conduit dans un hôpital psychiatrique, et qu’ensuite on lui laisse faire tant de dégâts. Il était déjà surréaliste qu’une poignée d’escrocs qui ont fui en Colombie se déclare « tribunal en exil », et que d’autres, pris au hasard, se fassent passer pour des « ambassadeurs », devant des Gouvernements et des institutions sans même pouvoir signeront reçu. C’était déjà un argument pour la satire qui, tandis que dans le pays, on approuvait des lois concrètes dans le Parlement réel, il y avait un petit groupe d’hallucinés qui se réunissait pour « légiférer » dans un immeuble.

Mais ce qui se passe actuellement, dépasse de loin le sens commun. Cela semble la Matriochka du grotesque. La « fin » de Guaidó est déjà connue : il a été désavoué par son groupe (le G 3) qui a donné son « mandat » pour terminé. Mais, alors que le pays réel a élu ses représentants au Parlement pour la nouvelle année en confirmant, sur proposition de Diosdado Cabello, pour le Bloc de la Patrie,Jorge, Rodriguez, comme président, Pedro Infante, comme premier vice-président et América Pérez comme seconde vice-présidente, le « Parlement », imaginaire, a élu un nouveau comité exécutif, composé par trois dames qui se sont engagées à « combattre la dictature. »

Ils l’ont dit sans peur du…

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Auteur: Geraldina COLOTTI Le grand soir