Vers la fin de l'impérialisme atlanto-sioniste

Donald Trump, 47e président des États-Unis – nation artificielle bâtie sur le génocide des Amérindiens, rappelons-le –, s’est fait élire à la faveur d’un discours populiste qui tirait parti des errements de la coterie démocrate en état de putréfaction avancée. Notons qu’il est assez cocasse, pour un businessman milliardaire, de parvenir à fédérer une majorité d’électeurs au nom d’une certaine idée du « peuple », contre celle de l’« élite qu’il incarne pourtant de la façon la plus grotesque…

Confier la direction de la première puissance militaire du monde à un gros plouc chauviniste à la culture générale de pom-pom girl n’est pas sans conséquence pour la paix, sachons-le. Car le plus grand danger des dirigeants vient en fait de leur susceptibilité. Il ne faut pas chercher trop loin : un complexe d’infériorité mal géré et tout bascule.

Au fond, le problème n’est pas l’idée d’une élite, mais l’identité (et les intentions) de cette élite – ce qui est tout à fait différent, d’un point de vue fonctionnel. Quant à considérer qu’un promoteur immobilier dans l’âme puisse raisonnablement chapeauter l’élite politique d’un pays, il y a probablement là un débat d’éthique à mener autour de la notion de « ploutocratie ».

En ce sens, l’on peut voir d’une certaine façon le rapport élite/peuple comme l’extension du rapport professeur/élève, dans la mesure où l’élévation – non seulement professionnelle, sociale et culturelle, mais aussi morale et intellectuelle – des citoyens est l’objectif premier de la politique.

Seulement, dans une société où l’élite perd sa légitimité, où celle-ci trahit sa mission éducative et renonce à ses responsabilités pédagogiques, l’élève finit par se prendre pour un professeur et le plouc pour un administrateur. Conséquence : la Justice en prend un coup, et toutes les inversions sont permises.

Donald…

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Auteur: Rorik DUPUIS VALDER