La future piscine olympique n’empiétera finalement pas sur les jardins ouvriers d’Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis. La Cour administrative d’appel de Paris a validé le permis de construire de cette piscine destinée à accueillir les athlètes lors de leurs entraînements, en 2024, mais avec de profondes évolutions par rapport au projet initial, a-t-elle indiqué jeudi 7 juillet.
Si la construction de la piscine sur un parking situé à proximité des jardins ne suscitait pas de débat, des habitants s’opposaient à la construction d’un solarium ainsi que d’une plage minérale et d’un espace de remise en forme, qui devaient empiéter sur dix-neuf parcelles des jardins.
Ces équipements ne figurent plus dans le projet. La commune d’Aubervilliers a en effet dû revoir sa copie après deux arrêts de la Cour en faveur des jardins.
Pour le collectif des Jardins à défendre (JAD) d’Aubervilliers, « c’est une victoire au goût amer, écrit-il sur Twitter, car nous pensons à tous les arbres, les animaux, tous ces jardins qui ont été inutilement saccagés par la maire ».
Démolition par une pelleteuse des jardins à défendre d’Aubervilliers, le 2 septembre 2021. © NnoMan Cadoret/Reporterre
Une partie des 4 000 m2 de jardins qui devaient initialement accueillir le solarium a déjà été détruite par les promoteurs du Grand Paris en septembre 2021, avant que la justice ne suspende les travaux. La mairie est censée les remettre en état.
« La lutte continue maintenant pour s’assurer que les modifications à venir du Plan local d’urbanisme intercommunal et la construction de la gare de la ligne 15 ne servent pas de leviers pour détruire plus de jardins », assure la JAD.
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Les défenseurs des Jardins d’Aubervilliers obtiennent l’arrêt des travaux
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Écologie et quartiers populaires
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Auteur: Reporterre
