Le 6 juin, une coalition d’organisations (ASER, Stop Fuelling War, AFPS, Al Haq,
Urgence Palestine et Stop Arming Israel France, soutenue par plus d’une cinquantaine
d’organisations) assigne en justice en référé le COGES (organisateur d’EUROSATORY,
le plus grand salon de l’armement) pour qu’il prenne des mesures efficaces visant à
empêcher les sociétés d’armement israéliennes et leurs filiales de venir vendre leurs
technologies alors même que l’armée israélienne commet à Gaza des crimes de guerre et
des crimes contre l’humanité, et que la Cour Internationale de Justice pointe le
caractère plausible d’un génocide en cours.
Elle demande également que les délégations israéliennes ne puissent venir acheter des
armes sur le salon du 17 au 21 juin à Villepinte, qui pourraient contribuer aux dits
crimes.
Cette action fait suite à une première sommation interpellative envoyée au COGES le 24 mai
2024, lui laissant 8 jours pour prendre toutes les mesures empêchant que la tenue du salon
contribue à aggraver la situation d’urgence absolue en Palestine et dans les Territoires
occupés.
Devant cette sommation, le COGES s’en réfère à son ministère des tutelles, le ministère des
armées français, qui lui enjoint d’interdire tout stand israélien au salon le 31 mai 2024 :
première victoire pour les associations, qui font campagne en parallèle depuis des mois
contre l’armement d’Israël.
Cependant, plusieurs déclarations d’entreprises israéliennes indiquaient qu’elles allaient
contourner cette interdiction, en étant présentes auprès de stands d’autres entreprises, et à
travers des filiales ou autres entreprises affiliées. Les associations ont montré qu’au moins 7
sociétés filiales majoritairement détenues par des sociétés israéliennes étaient encore
prévues sur le salon.
Aussi, quand bien même les stands des entreprises d’armes israéliennes étaient réellement
interdits sur le salon,…
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Auteur: Attac France