C’est une victoire pour la société civile qui doit désormais ouvrir une refondation complète de la politique commerciale européenne.
Après des années de mobilisation citoyenne, des manifestations organisées à Paris, Bruxelles ou Strasbourg, des milliers de débats publics organisés partout en France, le collectif Stop CETA-Mercosur qui regroupe l’essentiel des organisations de la société civile mobilisées depuis des années contre le CETA se félicite de cette première victoire. Merci à toutes celles et ceux, notamment les milliers d’entre elles/eux qui ont écrit à leurs Sénatrices et Sénateurs cette semaine, qui y ont contribué.
Ce n’est pourtant pas la fin du combat contre cet accord de libre-échange. Il faudra faire échouer sa ratification au cas où l’exécutif accepte de soumettre le CETA à un deuxième examen à l’Assemblée nationale. En outre, son application provisoire demeure un scandale et une imposition non-démocratique de choix politiques qui ont des conséquences très grandes sur des secteurs tels que l’agriculture, sur l’environnement et la santé publique.
Pour le collectif Stop CETA-Mercosur, « cette application provisoire du CETA sans pleine ratification du Traité ne saurait s’éterniser : Emmanuel Macron doit tirer les leçons de ce vote au Sénat et notifier auprès des institutions européennes l’impossibilité de la France de ratifier cet accord. Il est temps de remettre à plat la politique commerciale européenne ».
Pour la Confédération paysanne, « ce résultat est une victoire car cela ouvre la voie à protéger le revenu paysan, à réguler les marchés et permettre la transition agroécologique ».
Pour Maxime Combes, économiste à l’Aitec, « il n’y a visiblement pas de majorité en France en mesure de ratifier le CETA, pas plus au sein des Parlements qu’au sein de la population ; le temps est désormais venu de revoir de fond en comble la politique commerciale…
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Auteur: Collectif Stop CETA/Mercosur