Victoire ! Société Générale vient d’annoncer son retrait du projet Rio Grande LNG

Rio Grande LNG, un projet dévastateur

Le gaz de schiste, pire ennemi de l’environnement et du climat

Rio Grande LNG est un méga-projet de terminal d’exportation de gaz fossile américain, celui-ci étant composé à 87% de gaz de schiste, l’une des pires menaces pour l’environnement.

En effet, pour extraire le gaz de schiste, il faut fracturer la roche (technique dite de « fracturation hydraulique ») en injectant à haute pression un liquide contenant des produits chimiques. Cette technique, extrêmement polluante pour les sols et les nappes phréatiques – avec des risques évidents pour la santé des populations –, est interdite en France depuis 2011 (interdiction réaffirmée dans la loi Hulot de 2017).

Par ailleurs, les fuites lors des opérations d’extraction et de transport du gaz libèrent dans l’atmosphère d’immenses quantités de méthane, un gaz à effet de serre au pouvoir réchauffant dans l’atmosphère bien plus dangereux que le dioxyde de carbone. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : Rio Grande LNG, s’il aboutit, portera la responsabilité d’un impact climatique similaire à celui de 50 centrales à charbon .

Le gaz liquéfié (GNL), histoire d’une hypocrisie

Si le développement des projets de gaz de schiste est de toute évidence un piège à éviter dans la lutte face au dérèglement climatique, le GNL l’est tout autant. En effet, extraire du gaz de schiste aux États-Unis, le liquéfier, le transporter par cargo puis le re-gazéifier est un processus hautement énergivore. Si nous refusons en France d’extraire du gaz de schiste par fracturation hydraulique, pourquoi achèterions-nous du gaz de schiste acheminé par bateaux venus des États-Unis ? La ruée de l’Europe vers le GNL est symptomatique de la confusion sur les réels impacts environnementaux du gaz. Rappelons-le : le gaz liquéfié (GNL) est bel et bien une énergie fossile, et ne constitue en rien une réponse crédible dans la lutte face…

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Auteur: Julia Orain