(Vidéo) QUAND LE TRAVAIL DÉTRUIT ET TUE – Blast

Description de Blast : « Pour un salarié français sur deux, le travail est avant tout un facteur de détresse psychologique, et 17 % d’entre eux se disent même en détresse élevée. Et pourtant, les discours sur ces Français qui ne voudraient pas travailler, sur ces personnes qu’il faudrait remettre au travail, pullulent dans la sphère médiatique et politique. Mais la réalité statistique est toute autre. Non seulement la plupart des gens travaillent, mais pour la majorité d’entre eux, c’est une source, a minima, de stress. 61 % des actifs français par exemple se sentent stressés. Une autre étude datant de 2023 montre que 40 % des salariés en France déclarent être en souffrance. Résultat, le nombre de burn out a explosé ces dernières années. Manque de sens, pression, surcharge de travail, maltraitance : pour beaucoup de personnes, se rendre sur son lieu de travail est un calvaire. Mais ce n’est pas tout, pour une partie des salariés, aller au travail, c’est tout simplement risquer sa vie. Plus le temps passe, plus le chiffre de celles et ceux qui décèdent sur leur lieu de travail en France augmente. En 2023, 759 personnes ont perdu la vie à la suite d’un accident du travail en France. Et ce chiffre ne prend pas en compte les 332 décès survenus lors d’accidents de trajet ni les 196 dus à des maladies professionnelles, portant le total à 1 287 décès liés au travail pour cette seule année. En moyenne, deux personnes meurent chaque jour en France à cause de leur travail. Et ces chiffres sont probablement sous-estimés, car ils excluent les fonctionnaires, les agriculteurs, les auto-entrepreneurs et d’autres catégories de travailleurs. Les secteurs les plus touchés sont le BTP, les transports et l’entretien. Les ouvriers ont cinq fois plus de risques de mourir au travail que les cadres. Les jeunes de moins de 25 ans sont particulièrement vulnérables, notamment ceux ayant moins d’un an d’ancienneté….

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Auteur: Rédaction