Vincent Bolloré, une fortune au service de l’extrême droite

Les milliardaires ont tous comme point commun de se gaver du capitalisme et des mécanismes qui peuvent le favoriser. Si certains flirtent avec les idéologies réactionnaires, peu d’individus richissimes ont autant mis leur argent au service d’une extrême droite décomplexée comme le fait Vincent Bolloré. Portrait d’un fasciste assumé. 

Le natif de Boulogne-Billancourt est sans doute l’une des rares immenses fortunes sur laquelle les médias de masse ne s’extasient pas (mis à part ceux qui lui appartiennent, bien entendu). La raison est simple : il a décidé de soutenir le courant identitaire plutôt que le pouvoir en place.

Un long héritage suivi d’une stratégie néocoloniale

Personne donc pour s’enthousiasmer sur un « self-made man » qui se serait construit tout seul à force de génie et de travail acharné, comme on l’entend habituellement pour toutes les larges fortunes. Il faut dire que, à l’image de tous les autres, Vincent Bolloré a pu compter sur un solide capital de départ. Issue de la grande bourgeoisie bretonne, sa lignée reposait déjà sur un empire du papier à l’aube du XIXe siècle. Cette véritable dynastie lui a, de cette manière, permis d’avoir accès à une prestigieuse éducation en école privée et une situation de naissance plus que confortable. Après avoir débuté par des postes importants chez Rothschild, il a ensuite repris l’affaire familiale avec son frère.

Alors que la vague néolibérale s’abat sur la planète au début des années 80, les pays africains sont poussés par les institutions de Bretton Woods, tels que le FMI ou la banque mondiale, à massivement privatiser leurs infrastructures et leurs terminaux portuaires. Comme l’explique l’Humanité, Vincent Bolloré y voit alors une formidable opportunité et s’engouffre dans la brèche pour poser les jalons d’un empire des transports en Afrique. Étranglés par…

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Auteur: Victoria Berni