Violences : la France épinglée par le rapport annuel d’Amnesty International

Dans son dernier rapport, l’ONG Amnesty international s’inquiète – à nouveau – des répercutions des dérives françaises sur les Droits Humains. Sur son territoire, comme à l’extérieur, la France est loin de se montrer exemplaire, notamment dans sa gestion complaisante des violences policières. Analyse.

(street-art par Thierry Ehrmann)

Le mercredi 7 avril dernier, l’ONG Amnesty international publiait son rapport annuel sur la situation des droits humains dans le monde. Dans un contexte unique, marqué par une crise sanitaire ayant nécessité des mesures particulièrement restrictives en terme de libertés individuelles, la France n’a pas fait honneur à son histoire en reléguant au second plan les considérations relatives aux droits humains. l’ONG pointe du doigt la protection sans limite d’une police belliqueuse, les atteintes à la liberté d’expression, le traitement des réfugiés dans l’Hexagone et le cynisme de la France dans sa stratégie de vente d’armes à travers le globe.

Une police en roue libre.

L’année 2020, en France, était lancée de manière dramatique. Le 3 janvier, lors d’un banal contrôle routier, Cédric Chouviat trouvait la mort suite à une interpellation musclée, après avoir crié « j’étouffe » à sept reprises sans qu’aucun policier ne s’en émeuve. Cet homicide venait s’ajouter à la longue liste des décès suspects en lien avec la police et relançait le débat sur la gestion du maintien de l’ordre à la française, le tout dans un contexte mondial marqué par la mort de Georges Floyd, outre-Atlantique, dans des conditions similaires.

C’est grâce aux images de l’interpellation, capturées par un passant, que l’implication des policiers dans la mort de ce père de famille a pu être révélée. Combien de cas similaires existent-ils sans que jamais la lumière ne soit pleinement faite sur ces affaires ? « À la suite de ce décès, le Ministre de l’intérieur a annoncé l’interdiction de l’utilisation de la technique de l’étranglement, avant de revenir sur sa décision quelques jours plus tard » rappelait l’ONG dans un article publié sur son site en septembre 2020. Car face à la colère des syndicats policiers, très émotifs à l’idée de quelques restrictions que ce soit, le Gouvernement a cédé.

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Comme on pouvait s’en douter, donc, la réforme de l’institution policière qui s’en est suivie, appelée d’une seule et même voix pour…

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Auteur: Mr Mondialisation