Viser l’occlusion

Transmise par le « Comité centrales », un « collectif d’enquête, de production et de diffusion de contenus théoriques, informatifs et artistiques contre le nucléaire, ses réseaux intelligents et son monde atomisé », cette enquête revient en détail sur la filière française de traitement des déchets nucléaires. Et c’est pas du propre.

Alors que cette semaine nous fêterons tristement l’anniversaire de la catastrophe de Lubrizol et que les rouennais.e.s sont toujours ignoré.e.s et laissé.e.s pour compte par les autorités.

Alors que des feux dévastent nos forêts et menacent des sites industriels dangereux, comme par exemple Tchernobyl au mois d’avril, à toutes les latitudes du globe.
Alors que Beyrouth vient de se faire ravager par l’explosion d’un stock de nitrate d’ammonium 50 fois inférieur à ceux qui sont stockés par Yara sur les ports de Montoire de Bretagne ou d’Ambès.

Peut-être va t-on commencer à comprendre que nous vivons au-dessus de nos moyens ?

Malgré elle, l’industrie nucléaire française est en tout cas forcée de s’en rendre compte alors qu’elle peine à se relever d’une petite pandémie et de trois mois de confinement. Les incidents se multiplient sur tous les sites, près de la moitié des réacteurs sont à l’arrêt et l’usine de retraitement de La Hague a perdu un temps précieux en tournant au ralenti plusieurs semaines.

Ce dernier point s’avère crucial car dans les dix années à venir les piscines d’entreposage de La Hague déborderont et aucune solution sérieuse n’a encore été mise en œuvre pour répondre à ce problème. Tout juste existe t-il un projet de Piscine d’Entreposage Centralisé (PEC) qui s’élabore ces derniers temps dans l’urgence. Pourtant, cela fait plus de dix ans que l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) alerte EDF de la situation.

Après des années de silence, EDF s’est retrouvé…

Auteur : lundimatin
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