Vision d’horreur : L214 interpelle un élevage porcin breton

En dehors des cas de négligence et d’abandon, les images montrent des truies et des porcelets vivant dans des conditions d’élevage intensives, incompatibles avec leurs besoins comportementaux et génératrices de stress et d’importantes souffrances.

L214 lance aujourd’hui un appel à la marque Le Cochon de Bretagne, qui s’approvisionne auprès de l’élevage de la Ville Ès Plès, et plus largement aux entreprises commercialisant de la viande de cochon afin qu’elles s’engagent publiquement à respecter d’ici 2030 les critères du Pig Minimum Standards, un référentiel soutenu par plusieurs associations de défense des animaux.

Une publicité mensongère

Le slogan de Cochon de Bretagne vante des animaux bien nés et bien élevés. Pourtant, dans l’élevage naisseur-engraisseur fournissant la marque, les truies sont enfermées pendant la moitié de leur vie dans des cages individuelles dans lesquelles elles ne peuvent même pas se retourner. Elles y donnent naissance à leurs petits et les y nourrissent, entravées par des barreaux.

Certaines sont blessées et laissées sans soins : une truie continue d’allaiter malgré une mamelle arrachée, une autre souffre d’un abcès disproportionné à l’arrière de la patte.

Contrairement à la réglementation en vigueur, les porcelets subissent plusieurs mutilations pratiquées de façon systématique : leur queue est coupée, leurs dents sont meulées. Les animaux vivent dans une grande promiscuité, sur un sol de béton ou de plastique ajouré, privés de litière et de tout autre enrichissement. Ils n’accèdent jamais à l’extérieur.

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Ces conditions d’élevage standard, très préjudiciables pour les cochons au regard de nombreux avis scientifiques (EFSAINRAe et CNRS), représentent malheureusement la norme : en France, 95 % des 24 millions de cochons abattus chaque année sont élevés dans ce type d’élevages intensifs.


C’est pourquoi L214 demande à Cochon de Bretagne, à travers une pétition en ligne, de bannir les pires pratiques d’élevage des cochons en s’engageant publiquement à respecter au minimum et d’ici 2030 les critères du Pig Minimum Standards. Cette demande est également adressée à la grande distribution, aux grandes marques, aux chaînes de restauration et aux coopératives.

 

Le Pig Minimum Standards : la nouvelle campagne de L214 auprès des entreprises

Dans la continuité de son action auprès des entreprises agroalimentaires visant à mettre fin à l’élevage en cage des poules…

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Auteur: Sharon Houri