Ces derniers mois, le sujet des lieux “sans enfants” ou “no kids” est revenu à plusieurs reprises dans l’actualité médiatique. Il s’agit de restaurants, plages, hôtels qui garantissent à leurs clients un accès réservé aux adultes – et ce, sans que cela n’implique l’organisation de partouzes, comme ironisait la journaliste Ovidie dans un très bon article consacré au sujet. Si cette pratique reste marginale, elle fait écho à l’exaspération, parfois très explicite, que ressentent beaucoup d’adultes face à la présence bruyante des enfants – ceux des autres. À mesure que se développent aussi la revendication – bien légitime – à ne pas avoir d’enfant sans se le voir reprocher, ceux des autres deviennent une “nuisance”, comme me le disait un lecteur. Et ce, d’autant plus qu’ils seraient devenus des “enfants rois” en puissance, “mal éduqués” et égocentrés. Il me semble que cette attitude – si j’en comprends les origines – est une impasse totale, qui fait du mal à la société toute entière. Comment vivre avec les enfants des autres ?
Ces derniers mois, le sujet des lieux “sans enfants” ou “no kids” est revenu à plusieurs reprises dans l’actualité médiatique. Il s’agit de restaurants, plages, hôtels qui garantissent à leur client un accès réservé aux adultes – et ce, sans que cela n’implique l’organisation de partouzes, comme ironisait la journaliste Ovidie dans un très bon article consacré au sujet.
Le spectacle des enfants et de leurs parents a longtemps suscité en moi des réactions contrastées, et le mot est faible. Quand on n’a pas d’enfant, le bruit est déstabilisant : ces cris, ces rires, mais aussi les larmes, provoquent de l’agacement. Dans le train, dans le métro, sur les aires d’autoroute ou dans les restaurants, on redoute la présence d’un ou ou plusieurs enfants en bas âge. De retour d’un voyage, la présence ou non d’enfants…
Auteur: Nicolas Framont