Vivre-ensemble en paix : la balle est dans notre camp


Ce 16 mai 2022 se tiendra la cinquième édition de la “Journée internationale du vivre-ensemble en paix” (JIVEP). Une journée placée sous le signe de la tolérance et du respect, d’autant plus nécessaire dans un monde qui ne cesse de se crisper et de se radicaliser autour des questions identitaires – la récente campagne présidentielle française pourrait faire office d’illustration. Présentation de cette initiative portée par l’ONU.

La paix et la non-violence, des valeurs phare de l’ONU

La création d’une Journée internationale du vivre-ensemble en paix s’inscrit dans la principale mission que l’ONU s’est donnée à sa création, à la fin de la Seconde Guerre mondiale et édictée dans sa Charte : éviter aux générations futures de subir les ravages de la guerre via une collaboration internationale entre les États dans les domaines de l’humanitaire, du culturel, de l’économie et du social.

L’organisation promeut et encourage également “le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion” basée sur la non-violence et que l’on retrouve dans sa Déclaration et Programme d’action en faveur d’une culture de paix.

Un lâcher de colombes, l’oiseau symbole de paix, au Liban durant la JIVEP 2020. Source : facebook

Ces missions sont, force est de le constater, difficiles à mener, et peuvent même relever de l’utopie à la vue des conflits qui n’ont cessé d’émailler l’Histoire depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, jusqu’à nos jours. Mais si les programmes menés par l’ONU permettent de semer les graines d’un monde futur ou la violence, la haine, seront devenus l’exception plutôt que la quasi-norme, alors ces actions n’auront pas été vaines.

Parmi ces actions, on retrouve l’inscription d’une “Journée internationale”. Selon la définition de l’ONU : “Chaque Journée internationale représente une occasion d’informer le public sur des thèmes liés à des enjeux majeurs comme les droits fondamentaux, le développement durable ou la santé. Elles sont aussi l’occasion pour le système des Nations Unies, les pouvoir publics et la société civile d’organiser des activités de sensibilisation et de mobiliser des ressources”.

On pourra citer en exemple : la Journée internationale de la paix (21 septembre), la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale (21 mars), la Journée internationale de la tolérance (16 novembre), la Journée des…

La suite est à lire sur: mrmondialisation.org
Auteur: Sharon Houri