Bloqués, leurs maisons démolies, leurs proches tués et déplacés à plusieurs reprises sur leurs terres, ils avaient cherché refuge à Rafah, à l’extrême sud de la bande de Gaza, pour échapper à la mort et à la destruction et pour trouver un lieu sûr qui n’existe pas.
Ils se dirigent maintenant à nouveau le long de la route côtière vers un destin inconnu avec le début des opérations militaires dans les zones orientales de Rafah.
Ziad Taleb, d’ONU Info, qui se trouve à Gaza, s’est entretenu avec plusieurs Palestiniens qui ont fait le voyage.
Sobhi Massoud, un Gazaoui qui a perdu tous ses enfants et a été déplacé plusieurs fois depuis le début de la guerre à Gaza.
Chaque jour, chaque heure, nous sommes déplacés
Sobhi Massoud a fait part de son désarroi face aux nouveaux développements. Cet homme âgé a été déplacé à plusieurs reprises après que tous ses enfants ont été tués et que ses biens ont été détruits dans le camp de Jabalia. Il s’est finalement retrouvé dans la ville de Rafah, que les autorités israéliennes ont déclarée zone de sécurité.
Mais sa souffrance ne s’est pas arrêtée là.
« Chaque jour, nous sommes déplacés. Chaque heure, nous sommes déplacés », a-t-il dit.
Il a expliqué qu’il avait été contraint de fuir à nouveau vers la zone d’Al-Mawasi, qui manque de produits de première nécessité. Il a montré sa canne sur laquelle il s’appuyait.
« Tout a disparu », a déclaré M. Massoud. « C’est la seule chose qui reste. Je ne peux même pas trouver un matelas pour dormir ».
Ras-le-bol de la vie
Abu Kamal al-Yaziji a été déplacé de la ville de Gaza au nord. Selon lui, ce qui se passe dans l’enclave est sans précédent.
S’adressant aux autorités israéliennes, il a déclaré : « Il ne s’agit pas d’une opération d’autodéfense ; ce que vous faites, c’est de la vengeance ».
Abu Kamal al-Yaziji a ajouté que s’il avait eu la possibilité…
La suite est à lire sur: news.un.org
Auteur: Nations Unies FR