Week-end anticolonial : 17 octobre 1961, un massacre colonial d'État

Au programme

🚨 SAMEDI 15 OCTOBRE 🚨

📍 Itinéraire-Bis (22 Rue de Périole, 31500 Toulouse)

Comores – Mayotte : Rencontre autour de la question coloniale et des politiques antimigratoires, organisĂ©e par l’inter-collectif anti-raciste.

➡ 15H : Arpentage du livre de Pierre Caminade « Comores-Mayotte : une histoire néocoloniale »

➡ 19H : Table-ronde

📍 Bourse du Travail (Place Saint-Sernin)

➡ 17H : atelier pancarte pour la manifestation décoloniale du lendemain

➡ 20H30 : Projection du film « Octobre à Paris » (68 min) de Jacques Panijel. Un collectif rassemblé autour du comité Maurice Audin comprend la nécessité de témoigner autour des crimes du 17/10. Captations documentaires, témoignages,

interview de manifestants. Le film est censuré dès 1962, et Panijel menacé de poursuite. Le film ne sera montré qu’en 1973.

🚨 DIMANCHE 16 OCTOBRE 🚨

📣 Manifestation décoloniale

Départ à 14H, impasse du Bachaga Boualam (métro Bagatelle)

L’APPEL UNITAIRE :

17 octobre 1961 : un massacre colonial d’État

Le 17 octobre 1961, des Algérien.nes organisent une marche pacifique dans Paris, pour l’indépendance et contre le couvre-feu raciste imposé aux seuls français-es musulman-es. Cette manifestation est sauvagement réprimée par la police du sinistre préfet de Paris, Maurice Papon. Ce fut aussi une nuit de violences policières avec de nombreux-ses mort·es et disparu·es. Un massacre qui n’a jamais été officiellement reconnu par l’État.

Ce même couvre-feu a été instauré pendant les révoltes des quartiers populaires, contre les descendant·es de l’immigration post-coloniale.

Reconnaître ses crimes coloniaux, l’État français en est encore loin ! On en veut pour preuve les déclarations de Macron lors de son récent voyage en Algérie (fin août 2022) quand il dit à propos du travail de mémoire : « C’est une histoire d’amour qui a sa part de tragique ». Non Monsieur Macron, il ne s’agit pas de « romance », mais bien de politique et de rapports de domination et d’exploitation !

Les nostalgiques de l’AlgĂ©rie française sont eux aussi toujours prĂ©sent-es. Et l’entrĂ©e en nombre des dĂ©putĂ©-es du Rassemblement National au parlement a permis au doyen du RN de dire au perchoir, en juin dernier : « J’ai laissĂ© lĂ -bas une partie de ma France »…

UN PASSE COLONIAL QUI SE PERPÉTUE

Aujourd’hui encore, l’État français est engagĂ© dans des guerres nĂ©o-coloniales en Afrique. Il soutient tous les rĂ©gimes partout oĂą ses intĂ©rĂŞts Ă©conomiques et stratĂ©giques sont…

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Auteur: IAATA