La guerre est là, partout. Ces dernières années on pense bien sûr au génocide en Palestine, aux guerres en Ukraine, au Soudan, au Congo, au Yémen, en Syrie…
On assiste à une course internationale à l’armement, à l’extraction de toujours plus de ressources pour les fabriquer. Cette préparation matérielle s’accompagne d’une propagande pour formater les corps et les esprits aux guerres à venir. Dans cette logique, les puissants intensifient le racisme et l’organisation patriarcale de la société. On nous inculque la haine de l’étranger, on glorifie la patrie, et on nous met coûte que coûte au travail.
Les faiseurs de guerres justifient leurs projets par des prétextes anti-terroristes, humanitaires, démocratiques et universalistes. Pourtant nous savons que c’est le renforcement de l’État et de l’économie capitaliste qui sont au coeur des guerres, souvent dans une continuité du colonialisme. Ça passe entre autre par l’accaparement des ressources dans d’autres pays, le renforcement des frontières et la répression des migrant.es, la montée des nationalismes, la dégradation des conditions de vie…
La France, avec ses industriels, est le 2ème pays exportateur d’armes dans le monde et elle est depuis longtemps impliquée dans des interventions militaires sur de nombreux territoires ; tout en partageant avec d’autres États ses fameuses méthodes de guerre et de contre-insurrection !
Ici aussi, la militarisation va bon train. On se souvient des discours présidentiels sur le « réarmement » (militaire, démographique, civique, …) ; le budget de l’armée est en augmentation permanente ; il existe maintenant des « classes défense » à l’école, qui s’inscrivent avec d’autres projets (comme le SNU – Service National Universel) dans l’objectif plus large de discipliner la jeunesse.
Et dans les rues, combien de militaires, de caméras et de campagnes de recrutement ? Combien de nouvelles lois toujours plus…
Auteur: IAATA