Xinjiang : un témoignage exclusif sur le soi-disant travail forcé ! — WU Qiner

Wang Yu, journaliste de Shenzhen TV & Direct News : Pourquoi l’affirmation concoctée par les forces antichinoises de l’Occident, en premier lieu les États-Unis, selon laquelle il y aurait du « travail forcé » au Xinjiang est-elle ridicule ?

WU QINER : Parce qu’ils ne connaissent pas du tout la situation au Xinjiang. Le fait est qu’il y a un problème de sous-emploi en Chine, surtout pour le Xinjiang, où le problème de sous-emploi est encore plus prononcé et où les paysans ont tous besoin de trouver des opportunités d’emploi. Dans le Xinjiang en particulier, ils doivent trouver un produit qu’ils peuvent vendre et qu’ils savent cultiver, ce qui n’est pas facile.Ils aimeraient pouvoir cultiver du coton et le garder en bon état en le récoltant à la main. Ainsi, même avec la récolte manuelle, la plupart des personnes qui vont récolter sont principalement des agriculteurs chinois Han, parce qu’en fait, les agriculteurs chinois Han sont un peu moins exigeants que les agriculteurs ouïgours en termes de salaire, en particulier dans les quatre provinces que j’ai mentionnées, Gansu, Qinghai, Henan et Sichuan, et pour eux, la récolte manuelle est une très bonne occasion de gagner plus qu’environ six mois de frais de subsistance. Deux mois de récolte équivalent à plus de six mois, voire sept ou huit mois, de travail à la campagne. C’est une opportunité qui leur est tombée du ciel. Dans ce cas, il est difficile d’imaginer qu’ils seront « forcés » d’aller au Xinjiang pour cueillir du coton de manière « escortée ». Je dirais que ce n’est pas rentable pour le gouvernement, sans parler du manque de main-d’œuvre au Xinjiang même. Bien que le Xinjiang n’ait pas une population importante dans son ensemble, il s’agit d’une très grande région, comparée à Taïwan, c’est 45 Taïwan, ou à l’Europe, c’est presque l’équivalent de trois France. Avec un territoire aussi vaste, il est très difficile de concentrer ses effectifs en un seul endroit.En fait, je suis entré en contact avec l’industrie du coton du Xinjiang il y a une vingtaine d’années. À l’époque, en raison des problèmes de marché et de la pénurie de main-d’œuvre, le coton pourrissait souvent dans les champs de coton. Plus tard, une fois le marché monté, la récolte du coton est devenue une chose très recherchée. Étant donné la densité relativement faible de la population du Xinjiang, il n’était pas rare que les agriculteurs chinois Han soient engagés dans des travaux saisonniers, et il n’est tout simplement pas…

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Auteur: WU Qiner Le grand soir