Yallah Gaza : la « rage de vivre » en territoire occupé

La bande de Gaza est un territoire palestinien de 360 km2 où s’entassent plus de deux millions de personnes. Elle est régulièrement l’objet de bombardements, et maintenue sous blocus terrestre, maritime et aérien imposés par Israël. Gaza se sent abandonné du monde mais n’abandonne pas.

Le film Yallah Gaza de Roland Nurier témoigne de « cette rage de vivre » par une plongée dans la société gazaouie et tente de comprendre comment on en est arrivé là. Yallah Gaza aborde les aspects historiques, géopolitiques, parle de politique interne palestinienne, de droit International, et des motifs d’espoir gazaouis.

« Bien que sous perfusion d’aides internationales, malgré une pauvreté importante, un taux de chômage de plus de 50 %, les palestiniens de Gaza continuent de vivre ou de survivre grâce à un courage et une abnégation qui force le respect des observateurs, souligne le réalisateur Roland Nurier. La société y est encore structurée et organisée mais pour combien de temps ? Les Palestiniens de Gaza vivent sous administration du Hamas. Ils subissent les tensions intra-palestiniennes, et continuent cependant de faire société. » 

Ce film s’inscrit dans le prolongement du précédent documentaire de Roland Nurier, Le char et l’olivier, une autre histoire de la Palestine. Il a été impossible pour le réalisateur de rentrer à Gaza. Le film est donc réalisé en étroite collaboration avec un chef opérateur gazaoui francophone Lyad Alasttal (réalisateur, documentariste, créateur de la série « Gaza stories »). L’équipe française a réalisé les séquences en Europe et toute la post-production.

Le film suit un fil conducteur composé de jeunes danseurs et danseuses de Dabké (danse traditionnelle orientale) réalisant une chorégraphie sur et dans des immeubles d’un quartier de Gaza dévastés suite à une de multiples destructions…

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Auteur: Rédaction