Finalement… peut-être que je suis mauvais ! Voilà tout ! Or, si je faisais vraiment de la merde, il faudrait me le dire. Le cas échéant me le démontrer. Le fait d’être adoubé par des bons, publié dans la presse nationale, dans la PQR, être régulièrement cité dans les revues de presse de Ruquier (certes, ce n’est pas le mètre étalon du dessin) ou autres, enfin tout de même… Trente ans d’expérience et une assiduité à toute épreuve ne peuvent pas aboutir à autant de mépris.
Un type comme moi n’a pas la prétention d’occuper le devant de la scène, mais au bout de tant d’années, tant de concessions, de tant d’efforts, se dire que la porte s’est ouverte et que je suis toujours sur le paillasson… Comme si le boss passait de temps en temps juste pour me dire « t’es encore là, toi? ». Même pas d’ailleurs puisqu’il ne nous adresse jamais la parole.
Idem pour les rédacteurs pigistes, qui voient annuler leur article et leurs enquêtes sans explications. Pas un coup de fil : pas publié, pas payé.
Va expliquer après aux gens que tu as interviewés que c’était pour peau de balle… La rédaction grille de fait ses correspondants auprès de leurs sources, sans aucune explication. On ne sait plus si c’est une question de déontologie ou de simple savoir-vivre. Nous, les petits pigistes, on est vraiment de la merde au Canard. Et en plus, jamais augmentés, comme la loi l’oblige. Méprisés, ignorés : travailleurs pauvres dans une boîte riche.
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Auteur: Blast info