C’est un week-end particulièrement attendu par les amateurs de jeux vidéo… et par les associations écologistes. Le Z Event, événement caritatif réunissant une cinquantaine de vidéastes français, se déroulera du 8 au 11 septembre. Pendant plus de cinquante heures, les participants réunis dans une même pièce vont « streamer » (diffuser du contenu en direct) sur leurs chaînes Twitch respectives. En plus du divertissement proposé (jeux, défis, karaokés…), les streamers vont encourager les spectateurs à réaliser des dons. Qui peuvent être conséquents : lors de la précédente édition du Z Event, plus de 10 millions d’euros avaient été récoltés, et reversés à Action contre la faim.
Cette année, quatre associations ont été choisies pour bénéficier de la cagnotte : Sea Shepherd, qui défend la vie marine, The Sea Cleaners, qui lutte contre la pollution des océans, la Ligue pour la protection des oiseaux et WWF, le Fonds mondial pour la nature. Pour la première fois, une entreprise a également été sélectionnée : Time for the Planet. Celle-ci vise à créer 100 autres sociétés, réparties dans le monde entier, qui seront dédiées à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
« On pense que [l’écologie] est vraiment le thème sur lequel il faut le plus tirer la sonnette d’alarme », a justifié ZeratoR, vidéaste et coorganisateur de l’événement, lors d’une annonce diffusée le 4 juillet. Il a d’abord voulu reverser les dons à la fondation GoodPlanet – une association créée par le photographe Yann Arthus-Bertrand – qui soutient des « projets à la fois environnementaux et solidaires ».
Polémique sur le choix de l’association
Mais les internautes s’y sont vivement opposés, critiquant (entre autres) les partenariats de GoodPlanet avec des entreprises polluantes comme TotalÉnergies. « Il était clair et net que si les organisateurs ne changeaient pas l’association bénéficiaire, j’aurais finalement refusé de participer au Z Event. Et je ne suis pas la seule », témoigne HortyUnderscore, streameuse spécialisée en jeux vidéo.
Mis au pied du mur, ZeratoR s’est donc résolu à demander aux internautes de voter pour les cinq associations écolos qu’ils préféraient, parmi une liste de vingt-deux organisations. En leur conseillant de ne pas se « précipiter », et de se « renseigner ». « On a reçu un déluge de questions sur les réseaux sociaux, témoigne Valérie Amant, directrice de la communication pour l’association The Sea…
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Auteur: Justine Guitton-Boussion Reporterre