ZAP la vague, SurfPark de Saint-Père-en-Retz (44) : Rassemblement en soutien aux camarades inculpés le 23 Mars, victimes d'une milice totalement exemptée de charge


Vous avez bien lu, les victimes seront sur le banc des accusé·es. Voici le résumé des faits dont une version longue est disponible ici : #SurfPark : IMPUNITÉ D’UNE MILICE ET INVERSION DES RÔLES avec inculpation des victimes – Récit du 20 juillet 2019 et du précédent dangereux qu’il créé en France

Le matin du 20 juillet 2019, des bénévoles installent le festival Zap la vague sur le champ menacé par le projet de Surf Park de Saint Père en Retz. Si rien n’est tenté, les travaux commenceront dès l’automne suivant. Il faut donc occuper les lieux.

Soudain près d’une quarantaine de personnes suivies de trois tonnes à lisier font irruption à l’entrée opposée du champ. Certaines sont armées de bâtons et de marteaux. Des élus locaux sont présents dans les rangs de ce groupe de riverain·es et d’agriculteurs devenu milice.

Présente sur les lieux depuis le petit matin, la gendarmerie leur cède le passage malgré l’évidence de leur projets. Durant dix minutes, cette proto-milice se déchainera sur les bénévoles qui tentaient d’empêcher le pire, dans la panique, avec les moyens du bord. C’est une avalanche d’invectives, de menaces et de coups qui s’est abattue sur les opposant·es au projet de Surf Park

Nous préparions un week-end de résistance festive, pas une bataille rangée. Nous n’étions pas là dans un but d’affrontement.

Pourtant, le 23 mars, quatre de nos camarades comparaîtront devant le tribunal de Saint-Nazaire sous les chefs d’accusations suivants :

  • occupation illicite d’un terrain en vue d’y établir son habitation, même de manière temporaire ;
  • trois d’entre eux devront répondre de violences volontaires avec menace ou port d’une arme en réunion sur quatre riverain·es. Seule une victime,qui a eu un doigt luxé, justifie de plus de 8 jours d’ITT. Les autres sont inférieures à 8 jours.

Nous récusons en bloc les accusations de violences volontaires en réunion. Nous étions dans une posture de défense face à une agression notoire : la volonté de nuire à l’intégrité physique de tous nos soutiens était transparente.

Quand au milieu du champ du projet de Surf Park, nous les avons bloqués à un portail, nous avons tenté dans un 1er temps de discuter avec eux, tout en enjoignant vivement les gendarmes d’intervenir. Ils tenteront malgré tout de forcer notre barrage improvisé en nous fonçant dessus avec un tracteur qui menacera plusieurs fois d’écraser des camarades ! Les gendarmes qui filmaient la scène du haut du terrain…

La suite est à lire sur: iaata.info
Auteur: IAATA