ZFE : « Il y a effectivement un problème de justice sociale », reconnaît la sénatrice écologiste Mélanie Vogel

Les députés ont eu la main lourde en commission, jeudi, à l’occasion de l’examen du projet de loi simplification. Sur la base d’amendements déposés par la droite et le Rassemblement national, ils ont supprimé les Zones à faibles émissions (ZFE). Depuis le 1er janvier 2025, les métropoles de plus de 150 000 habitants, qui ne respectent pas certains seuils d’émission de particules fines, ont l’obligation de mettre en place des zones au sein desquelles la circulation des véhicules les plus polluants est restreinte. Une quarantaine de territoires sont concernés à travers l’Hexagone, mais la mise en œuvre du dispositif suscite une importante grogne chez les élus, en particulier dans les villes où il n’existe pas de solution alternative à la voiture individuelle.

Si la suppression des ZFE n’est pas encore validée à ce stade – la mesure sera rediscutée en séance à partir du 8 avril, avant que le texte ne fasse l’objet d’une commission mixte paritaire, voire d’une seconde lecture devant le Parlement –, de nombreux élus écologistes dénoncent un recul. « Les écologistes ne sont pas anti-voitures, ils sont anti-pollution », a voulu recadrer ce vendredi, au micro de l’émission Parlement Hebdo sur Public Sénat et LCP, la sénatrice écologiste Mélanie Vogel.

« Les ZFE ont été mises en place parce que la France a été condamnée pour non-respect de la directive qualité de l’air, du fait d’une pollution trop…

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Auteur: Public Sénat